Récapitulatif de la conférence de mi-parcours du Partenariat AJC

La conférence de mi-parcours du partenariat Autonomisation des acteurs Judiciaires par la Cyberjustice s’est tenue les 4, 5 et 6 octobre 2022 au Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal. Cet événement a été l’occasion de discuter des enjeux et des défis liés à la cyberjustice et à l’intelligence artificielle dans le domaine de la justice et du droit.

La conférence a d’abord été lancée par une présentation de l’équipe du Laboratoire de cyberjustice qui a fait état des potentialités de la plateforme JusticeBot.

Équipe du Laboratoire de cyberjustice
De gauche à droite : Mark Likhten (Laboratoire de cyberjustice), Sylvain Longhais (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Aurore Clément Troussel (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Jie Zhu (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Sébastien Meeùs (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Jinzhe Tan (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Hannes Westermann (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Karim Benyekhlef (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal).

Le matin du 5 octobre, la conférence a débuté par une présentation de notre conférencière d’honneur la professeure Daniela Piana (Università di Bologna), suivie d’un premier panel intitulé « Impacts négatifs de l’IA juridique sur les communautés marginalisées » composé de Nicolas Vermeys (Université de Montréal), Karine Gentelet (Université du Québec en Outaouais), Érik Bornmann (CLEO) et Heather de Berdt Romilly (Legal Information Society of Nova Scotia). Ce panel a démontré que les outils d’IA juridique peuvent avoir un impact plus négatif sur les populations marginalisées et vulnérables que sur les autres groupes.

Première conférencière d’honneur la professeure Daniela Piana (Università di Bologna)
Premier panel « Impacts négatifs de l’IA juridique sur les communautés marginalisées »
De gauche à droite : Nicolas Vermeys (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Heather de Berdt Romilly (Legal Information Society of Nova Scotia), Érik Bornmann (CLEO), Karine Gentelet (Université du Québec en Outaouais).

La session de l’après-midi a été consacrée au panel sur la création et la gestion des données judicaires, avec Jacquie Burkell (Faculty of Information & Media Studies, Western University), David Tait (School of Humanities & Comm Arts, Western Sydney University), Michelle Mann (Justice Canada) et Paul Embley (Nevada Supreme Court). Ce panel s’est concentré sur les questions de numérisation des documents et processus juridiques et sur la manière dont l’utilisation de ces données pourrait améliorer l’accès à la justice.

Deuxième panel « Création et gestion des données judiciaires »
De gauche à droite : Jacquie Burkell (Faculty of Information & Media Studies, Western University), David Tait (School of Humanities & Comm Arts, Western Sydney University), Michelle Mann (Justice Canada), Paul Embley (Nevada Supreme Court).

Ces deux panels ont été suivis d’une discussion animée par Gloria Gonzalez Fuster (Vrije Universiteit Brussel) avec les étudiants et étudiantes Camille Bordere (Université de Bordeaux), Margaux Degen (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Marco Tumaini (Università di Bologna), et Sylvain Longhais (Université de Montréal).

Troisième panel « AI and Access to Justice : The Next ACT »
De gauche à droite : Sylvain Longhais (Université de Montréal), Camille Bordere (Université de Bordeaux), Gloria Gonzalez Fuster (Vrije Universiteit Brussel), Margaux Degen (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Marco Tumaini (Università di Bologna).

Une présentation de notre deuxième conférencière d’honneur la professeure Joelle Pineau a ouvert cette dernière journée de la conférence, suivie d’un quatrième panel intitulé « Habiliter les parties grâce à l’intelligence artificielle » composé de Valentin Callipel, (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Kevin Ashley (School of Law, Université de Pittsburgh), Mark Likhten (Laboratoire de cyberjustice) et Emma Elliot (Lexum) et Katherine Norton (Duquesne University). La discussion portait sur la façon dont l’intelligence artificielle est utilisée et pourrait être utilisée pour aider à autonomiser les plaideurs.

Deuxième conférencière d’honneur Joelle Pineau (McGill University)
Quatrième panel « Habiliter les parties grâce à l’intelligence artificielle »
De gauche à droite : Valentin Callipel (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Emma Elliot (Lexum), Kevin Ashley(School of Law, Université de Pittsburgh), Katherine Norton (Duquesne University), Mark Likhten (Laboratoire de cyberjustice).

L’après-midi, le panel intitulé « Vers l’ODRAI (Règlement des litiges en ligne amélioré par l’intelligence augmentée) » composé de Nicolas Vermeys (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Amy Schmitz (Moritz College of Law, Ohio State University), Benjamin Davis (College of Law, The University of Toledo), Karl Branting (MITRE Corporation) et Deno Himonas (Wilson Sonsini), examinait la nature évolutive de l’ODR et de son utilisation dans le secteur juridique.

Cinquième panel « Vers l’ODRAI (Règlement des litiges en ligne amélioré par l’intelligence augmentée) »
De gauche à droite : Nicolas Vermeys (Laboratoire de cyberjustice, Université de Montréal), Amy Schmitz (Moritz College of Law, Ohio State University), Karl Branting (MITRE Corporation), Deno Himonas (Wilson Sonsini), Benjamin Davis (College of Law, The University of Toledo).

Enfin, le panel final de la conférence intitulé « La sécurité des technologies chaînes de blocs » et composé de Benoit Dupont (HC2P, Université de Montréal), Daniel Amyot (Faculty of Engineering, University of Ottawa), Marina Teller (Deep Law 4 Tech, Université Côte-d’Azur) et Jeremy Clark L (Concordia Institute for Information Systems Engineering [CIISE]) a abordé les implications de la blockchain pour les acteurs juridiques.

Sixième panel « La sécurité des technologies chaînes de blocs »
De gauche à droite : Daniel Amyot (Faculty of Engineering, University of Ottawa), Benoit Dupont (HC2P, Université de Montréal), Jeremy Clark L (Concordia Institute for Information Systems Engineering [CIISE]), Marina Teller (Deep Law 4 Tech, Université Côte-d’Azur).

L’événement a été un grand succès et l’équipe du Laboratoire de cyberjustice tient à remercier chaleureusement les panélistes et les conférencières d’honneurs, ainsi que tous les participants. Le partenariat se poursuit et les Team Leaders communiqueront prochainement avec les chefs de chantier afin de continuer la recherche pour rencontrer les objectifs établis par le projet AJC.

Ce contenu a été mis à jour le 1 novembre 2022 à 14 h 10 min.